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La Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte est une révolution
dans le domaine de la conformité des entreprises.
Depuis que l'UE a introduit la fameuse loi RGPD en 2016, il n'y a pas eu de changement plus important pour les entreprises.
Comme vous le verrez dans notre infographie, et dans cet article, la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alertes est :
Quel sera l'impact sur votre entreprise ? Et comment devez-vous agir ?
Pour vous aider à comprendre les responsabilités de votre entreprise, nous avons décodé les 40 pages de la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte en une infographie et une FAQ simples.
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La réponse la plus simple, telle qu'on peut la trouver dans le paragraphe 48 de la directive, est que toute entreprise d'un État membre de l'UE qui compte 50 employés ou plus devrait être soumise à l'obligation d'établir des canaux internes de déclaration, quelle que soit la nature de leurs activités, sur la base de leur obligation de collecter la TVA.
Cependant, il y a quelques points importants à prendre en compte :
En effet, la directive stipule que "la protection devrait être accordée au personnel et aux collaborateurs extérieurs et occasionnels, y compris les employés à temps partiel, les employés sous contrat à durée déterminée, ainsi que les personnes ayant un contrat de travail ou une relation de travail avec une agence de travail intérimaire..." En d'autres termes, si une personne est rémunérée pour sa contribution à l'entreprise, indépendamment de son statut d'emploi formel, elle est susceptible d'être classée comme "employé".
L'UE ayant publié cette directive et non un règlement, il appartient aux États membres de la transposer dans leur législation nationale. La Directive Européenne sur le signalement des dysfonctionnements prévoit expressément que les États membres de l'UE peuvent choisir d'aller plus loin, par exemple en exigeant des entreprises de moins de 50 employés qu'elles se conforment à la directive, si leurs activités présentent "des risques importants".
L'article 26 de la directive prévoit que chaque État membre devra la mettre en vigueur au plus tard le 17 décembre 2021. Toutefois, il précise également que les États membres ne sont pas tenus de la rendre obligatoire pour les entreprises du secteur privé comptant entre 50 et 249 employés avant le 17 décembre 2023. Cette marge de manœuvre étant facultative, vous devrez vérifier la législation nationale spécifique pour savoir si elle s'applique à vous.
En outre, certains États membres disposent déjà de lois sur les alertes professionnelles qui couvrent des exigences similaires à celles énoncées dans la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte. Par exemple, en France, la loi Soi Sapin II s'applique aux entreprises d'au moins 50 employés depuis janvier 2018 et offre une large protection aux lanceurs d'alerte.
Si votre entreprise est établie dans l'UE et compte plus de 50 employés, il est presque certain que vous serez concerné par ces nouvelles règles de protection des lanceurs d'alerte.
Même si ce n'est pas le cas, il se peut que vous soyez concerné, car la Directive Européenne comporte une ambiguïté quant à son application aux entreprises non européennes.
Par exemple, si vous êtes une entreprise non européenne, mais que vous avez quand même plus de 50 employés et une présence dans l'UE, ou que vous avez plus de 50 employés basés dans l'UE, il est probable que la directive s'applique quand même.
La Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte permet à ceux-ci de signaler toute violation du droit communautaire. L'article 2 de la directive cite spécifiquement les catégories suivantes à titre d'exemple :
Il est très important de noter que la directive précise également qu'il s'agit du minimum requis et que les États membres peuvent étendre la protection dans le cadre de leur législation nationale, ce qui signifie que des préoccupations plus courantes des entreprises, telles que celles liées aux ressources humaines et au recrutement, pourraient également être incluses.
La Directive Européenne sur le signalement des dysfonctionnements ne protège pas uniquement les employés.
Au contraire, comme l'indique l'article 4, elle englobe un très large éventail de parties prenantes des secteurs public et privé, des candidats à un poste, aux parents ou collègues d'un "informateur".
La directive énumère spécifiquement les personnes suivantes comme étant protégées :
La directive met l'accent sur la protection des lanceurs d'alerte contre toute forme de représailles sur le lieu de travail. L'article 19 du chapitre 6 de la directive contient une liste exhaustive de mesures de représailles spécifiques, telles que les rétrogradations, les atteintes à la réputation, les évaluations négatives des performances, etc.
Il est également précisé que l'identité des lanceurs d'alerte doit être protégée tant que les enquêtes sont en cours, c'est-à-dire qu'ils ont le droit à l'anonymat.
En termes de soutien, l'article 20 de la directive demande aux États membres (pas nécessairement aux entreprises) de fournir une aide aux lanceurs d'alerte sous la forme suivante :
Conformément à l'article 6 de la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte, ces protections s'appliquent à toute personne qui signale une violation potentielle, à condition que celle-ci
(a) ait eu des motifs raisonnables de croire que l'information qu'elle a signalée était vraie au moment des faits et qu'elle entrait dans le champ d'application de la directive.
Et, (b) qu'elle ait éte signalée en interne, en externe ou par le biais d'une divulgation publique (y compris à toute institution, toute entité, tout bureau ou toute agence concernés).
Les protections s'appliquent toujours aux lanceurs d'alerte dont l'identité a été divulguée et qui subissent des représailles.
Selon l'article 9 de la Directive Européenne sur le signalement des dysfonctionnements, il existe quelques principes que les organisations doivent connaître lorsqu'elles traitent des rapports de signalement internes :
Non. La Directive Européenne de protection des lanceurs d'alerte indique clairement que les lanceurs d'alerte peuvent signaler leurs préoccupations en interne, en externe ou en les rendant publiques.
La directive donne les définitions suivantes pour chacun de ces moyens :
À première vue, les exigences de la nouvelle Directive Européenne sur le signalement de dysfonctionnements sont complexes et difficiles à appréhender, en particulier pour les entreprises qui ne disposent pas d'un service de mise en conformité dédié.
En outre, pour des millions d'entreprises comptant plus de 50 employés, la conformité sera obligatoire. Que cela vous plaise ou non, c'est une chose que vous ne pouvez ignorer. Les risques de poursuites judiciaires, de problèmes juridiques, d'actes de fraude non signalés et des problèmes de réputation pèseront lourdement sur les entreprises non conformes.
La question que la plupart des entreprises se posent aujourd'hui est donc la suivante :
Nous pensons que la réponse est Vispato.
Vispato est un dispositif d'alerte professionnelle moderne, sécurisé et anonyme. Il fonctionne en installant un portail en ligne dédié permettant aux employés et aux parties prenantes de faire des signalements anonymes. Tout ce que vous avez à faire en tant qu'entreprise, c'est de partager l'URL de votre site dédié aux signalements (par exemple via l'intranet de l'entreprise, des courriels de communication internes, sur votre site Web, ...)
Comme vous l'avez vu dans notre infographie et dans cet article, la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte comporte de nombreuses exigences auxquelles il faut se conformer. Voici quelques-unes des façons dont Vispato est conçu pour aider votre entreprise à y parvenir :
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez obtenir plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.
Veuillez noter que rien dans cet article ne doit être interprété comme un conseil juridique. L'accès complet à la Directive Européenne sur la protection des lanceurs d'alerte est disponible ici.
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